L’art du recyclage ‹ Tambours battants

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »
Défendre le développement culturel durable par la « musique de récup’ «

La Fondation Sonidos de la Tierra (Paraguay)

La mission : « Le jeune qui, durant la journée, interprète du Mozart ne cassera pas de vitrines le soir » Luis Szarán

Sonidos de la Tierra est un projet de transformation et d’intégration sociale qui utilise la musique pour former des citoyens éclairés et lutter contre la précarité.

Dirigé par le chef d’orchestre Luis Szarán, la fondation prend en charge des jeunes des quartiers défavorisés et les implique dans un projet orchestral et éducatif basé notamment sur la récupération de matériaux utilisés.

Des luthiers forment les élèves à la construction d’instruments de musique, à partir de boites de métal, de plastique et des centaines de matériaux « rejetés » du quotidien.

En parallèle, ils reçoivent une éducation musicale pointue leur permettant de participer à des représentations publiques. Cadre socialisant, message environnemental fort, éthique de vie, les enfants sont accompagnés au quotidien pour s’éviter des « sorties de route » et de mauvaises rencontres avec la drogue et la prostitution ambiante.

Ils sont aujourd’hui plus de 12000 enfants à avoir appris à jouer de la musique sur des instruments de récupération. Plus de 700 pièces ont été conçues en 5 ans.

Sonidos de la Tierra, vu par Buena Cultura… par BuenaCultura

Les niveaux de technicité atteints sont tels que les élèves sont régulièrement invités à jouer avec des orchestres classiques de haut niveau. Ces jeunes issus d’une précarité extrême ont fait le tour du monde arborant leur propre instrumentarium.

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Lutherie Urbaine (France)

Issue du projet « lutteries urbaines et lutherie urbaine » imaginé en 2000 par Jean-Louis Mechali (batteur et compositeur), l’association Lutherie Urbaine est dédiée à la création musicale et à la recherche instrumentale.

La création instrumentale étant principalement réalisée à partir de matériaux recyclés et d’objets du quotidien.

Depuis dix ans, elle fait évoluer son projet tout en affirmant son implication en terme de «développement durable», aussi bien par sa démarche artistique, que par son positionnement dans les domaines éducatif et social.

Lutherie Urbaine s’est aussi bâtie en confrontant son savoir faire à d’autres populations et d’autres cultures, le plus souvent dans le cadre de « résidences croisées » avec des artistes et populations de pays lointains.

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Compagnie Zic Zazou (France)

Zic Zazou est une compagnie de 9 musiciens-comédiens-chanteurs-artisans-inventeurs qui composent leur musique, la jouent et explorent les mille et une possibilités mélodiques et rythmiques des objets qu’ils fabriquent ou détournent pour déployer un gigantesque poème musical.

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Ils excellent dans le détournement d’objets à des fins musicales. Leurs compositions et scénographies sont de pures créations collectives, très ingénieuses et toujours étonnantes.

http://www.ziczazou.com/

Max Vandervorst (Belgique)

Ce luthier sauvage et pataphoniste, inventeur du Saxosoir, du Spalafon ou encore de la Guitare Charbonnière, tous nés d’objets de récup’ (aspirateur, arrosoir, pots de fleurs, cailloux, boîte à choucroute et autres objets perdus ou abandonnés) partage un univers de bric et de broc poétique, un vrai voyage musical emprunt de beaucoup d’humour.

http://www.maxvandervorst.be

Talacatak (France)

Le projet de Talacatak s’inscrit dans une démarche culturelle durable et solidaire.

L’association s’appuie sur l’action culturelle comme un levier en faveur d’un développement durable, écologique et humain. Par l’art et le réemploi créatif (ateliers de fabrication d’instruments de musique en matériaux de récupération, éducation musicale, éco-orchestres…), ils cultivent une approche ludique, transversale et accessible.

Valorisés en tant que ressources, les déchets sont donc également utilisés afin de sensibiliser aux problématiques écologiques, sociales et économiques.

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Fernando Sardo (Brésil)

Grupo Experimental de Musica (Brésil)

The Vegetable Orchestra (Autriche)

Un orchestre totalement écologique…entièrement à base de légumes!

Formé en 1998 entre onze musiciens viennois, les instruments sont principalement des instruments à vent et des percussions…achetés au Naschmarkt, un marché de Vienne ; Pour les représentations à l’étranger, ils achètent des légumes dans les marchés locaux. L’orchestre a inventé ses propres instruments à partir de légumes, comme le Paprikatröte (un instrument à vent fait d’une carotte évidée et trouée et d’un demi-poivron) ou le Lauchgeige (un violon en poireau).

À la fin de leurs concerts, les musiciens préparent une soupe de légumes qu’ils partagent avec le public. Les instruments ne durent que le temps d’un concert. Ils sont parfois intégrés à la soupe!

Le site officiel

La Compagnie Stomp (US)

Tout le monde connaît « Stomp ». Ou du moins les 17 millions de personnes qui ont déjà applaudi ce groupe de percussionnistes à travers l’Europe et l’Amérique depuis sa création en 1991. Chacun s’émerveille devant la virtuose fantaisie de ces musiciens danseurs, qui créent du rythme, de la musique et de la fête à partir de simples objets du quotidien : poubelles, balais, briquets, boîtes d’allumettes, journaux… source : Le Monde