Le 10 mai a été choisi en référence au 10 mai 2001, jour de l’adoption en dernière lecture par le Sénat de la loi reconnaissant la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité (loi n° 2001-434 du 21 mai 2001).
Cette loi a notamment instauré le Comité pour l’histoire et la mémoire de l’esclavage, un organisme composé de personnalités qualifiées parmi lesquelles des représentants d’associations défendant la mémoire des esclaves. Le comité est chargé de proposer, sur l’ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations.
La circulaire du premier ministre du 29 avril 2008, adressée notamment aux recteurs et vice-recteurs d’académie, rappelle en outre que plusieurs autres dates commémoratives, aux champs géographiques et aux thématiques variés, favorisent une réflexion approfondie des écoliers, des collégiens et des lycéens sur la question de l’esclavage.
Pour des raisons historiques, dans certaines collectivités d’outre-mer, la date de la commémoration est différente de celle de la métropole :
Par ailleurs, en métropole, une attention particulière est accordée à la date du 23 mai. Cette journée rappelle d’une part celle de l’abolition officielle de l’esclavage en 1848 et, d’autre part, celle de la marche silencieuse du 23 mai 1998 qui a contribué au débat national aboutissant au vote du 21 mai 2001, reconnaissant l’esclavage en tant que crime contre l’humanité.
De nombreuses associations regroupant les Français d’outre mer vivant en métropole commémorent à cette date le souvenir de la souffrance des esclaves.
Enfin, il existe des dates de commémoration internationales :
Chaque année, une note de service du directeur général de l’enseignement scolaire, publiée au bulletin officiel, invite la communauté éducative à organiser des moments particuliers de réflexion et d’échange à l’occasion de ces commémorations.
Ces journées sont également l’occasion d’élargir la réflexion à des problématiques actuelles comme la traite des êtres humains, le travail forcé en général et celui des enfants en particulier.
Depuis 2011, au sein de la direction générale de l’enseignement scolaire, un groupe de travail relatif aux ressources pédagogiques existant dans ce domaine est chargé de dresser un état des lieux afin de proposer un ensemble de ressources mieux signalées et plus accessibles. Le résultat de ce travail est consultable sur une page de ressources pour l’enseignement de l’histoire des esclavages et de leurs abolitions.
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