De l’anglais Gumboot, « botte de caoutchouc », cette danse prend son origine au début du XXe siècle, durant l’Apartheid, auprès des mineurs noirs d’Afrique du Sud. Leurs conditions de travail dans les mines étaient pénibles (enchainement, humidité, obscurité, interdiction de parler, etc.); dans ce contexte difficile (d’esclavage) elle fut tout d’abord un mode de communication non – verbal, composé essentiellement de claquements entre les différents éléments situés à portée (bottes, chaînes, surface de l’eau, sol).
Elle prit par la suite un aspect revendicatif de la culture populaire et se répandit dans d’autres pays du continent africain. Considérée de nos jours à la fois comme danse traditionnelle et instrument de musique idiophone, sa dimension culturelle est désormais connue à travers le monde.