Le mot parle de lui-même. « Ka-sé-kò », « Casser le corps », en créole guyanais. Le terme désigne aussi bien la danse que le tambour qui la fait vibrer. La culture du Kasèko, issue des esclaves africains, est même devenue emblématique de la culture guyanaise.
Le rythme a été créé sur place par les Créoles Guyanais. L’apport africain est fondamental, mais il a subi de nombreux métissages, fruit de rencontres européennes et indiennes.
Les peuples qui ont été arrachés du Golfe de Guinée en Afrique de l’Ouest et déportés en esclavage en Guyane appartenaient pour la majorité au groupe Akan, qui comprend des ethnies tels que les Yorouba, les Baoulé…