La milonga apparaît au XIXe siècle, mélangeant le rythme musical candombé né en Uruguay (chant de travail rythmé que chantent les esclaves noirs africains) et la habanera cubaine, dont le tango à proprement parler dérivera plus tard.
Descendants des Africains arrivés comme esclaves, marins expérimentés venus du Cap-Vert et autres afro-américains issus de la traite négrière, les populations noires ont donné une touche singulière à la culture du Rio de la Plata, influençant les arts en général.
La chanson italienne, le folklore yiddish, la habanera cubaine et le candombé afro-uruguayen vont ainsi se croiser à Montserrat, le quartier noir de Buenos Aires, ville qui comptait 30% de Noirs au XVIIIème siècle.