Située dans l’archipel des Comores, entre l’Afrique et Madagascar, sur une très ancienne route maritime, Mayotte est un carrefour où se croisent de nombreuses influences. La culture mahoraise s’est construite à partir d’éléments africains, arabo-persans, indonésiens, malgaches et occidentaux. Chacune de ces origines a laissé des traces dans la musique mahoraise et dans ses instruments.
Musique et danse sont presque indissociables sur l’île. La musique traditionnelle marque les étapes de la vie des Mahorais. À chaque rythme, sa danse.
– Le shigoma : réservé aux hommes. Les danseurs forment un cercle au milieu duquel des tambours rythment la danse.
– Le murengué : danse de combat réservée aux hommes, semblable à la capoeira. Après s’être pavanés devant l’assistance, les combattants (toujours en duel) se lancent dans une lutte à mains nues.
– Les m’biwis : ce sont des petits bâtons de bambou frappés l’un contre l’autre. Ces sont les femmes qui en jouent, en groupe. Elles dansent et chantent en même temps. Les m’biwis accompagnent de nombreuses cérémonies.
– Le m’godro : très populaire à Mayotte. Se danse partout et à tous les âges. De nombreux chanteurs mahorais (Mikidache, M’toro Chamou, Babadi…) manient ce rythme, allié à des textes plus modernes.
Source : Site très complet sur les instruments de musique mahorais